-

-
Bastides bienvenue :
-
Définition de "Bastide",
- leurs
caractéristiques,
- leurs
Chartes.
- Le
Tracé orthogonal,
-
urbanisme gothique
- la Place,
- la Halle,
-
les Maisons,
- les Cornières un
problème,
- les Andrones,
- L'église
- les Remparts
: avec ou sans.
- Chateau : avec
ou sans
- Puits et
ponts
-
Bastides Modèles (Typologie)
-
Contexte historique.
-
Chronologie Générale
-
Monflanquin bastide type
- .
-
Présentation par :
- Musée des
Bastides,
- Action
pédagogique,
-
La bastide Mystère
- Centre Etude
Bastides,
-
Interreg : Europe Sud
- Bibliographie,
- Cartographie
- Vues
aeriennes
- Glossaire,
-
Toponymie.
- .
-
Bastides
Répertoire
- par
départements,
- par
fondateurs
- et global
- .
-
L'orthogonalité :
- en Europe,
- hors d'Europe,
- dans l'Antiquité,
- dans la
théorie.
- dans la
peinture.
- .
-
sur sites
internet
- par bastide :
-
A à M
-
N à V
- par Thèmes
-
carte interactive
-
-
Annexes sur :
-
les villes en étoile,
-
les "circulades",
-
Sauvetés et castelnaus
-
-
Recherche d'une vue
aérienne de ville sur "google earth"
-
*Lecteurs*
-
|
Odo Georges |
Site traduit en : |
|
|

 |
-
 |
| |
-
- Ethnologies comparées
|
- N°4
Printemps 2002
MÉMOIRES DES LIEUX
- Sommaire
|
|
|
- « CIRCULADES »
OU LA NAISSANCE D'UNE FICTION HISTORIQUE
-
- Dominique Baudreu
- Télécharger l'article en format
Word (90 Ko)
-
-
- « Presque
tous les villages qui m'entourent et qui faisaient partie de l'ancien comté du Razès
dont Limoux était la capitale, sont bâtis en rond, avec faubourgs construits plus tard,
parce qu'ils datent tous d'une époque assez reculée, et qu'ils ont dû s'établir en
état de défense, durant les longues agitations dont le Languedoc a été trois fois le
théâtre aux temps des Sarrasins, des Albigeois et des Huguenots » (Guiraud 1843 :
386 note 2).
- Ainsi
s'exprimait l'écrivain limousin Alexandre Guiraud au milieu du XIXème siècle ; il
notait furtivement et à juste titre l'existence de villages à plan circulaire en
Bas-Razès, au sud-ouest de Carcassonne, recourant à une explication qui, aujourd'hui,
prête à sourire. Mais il s'agit sans doute de la plus ancienne notation relative aux
villages ronds languedociens, par ailleurs représentés dans le Biterrois. Un siècle et
demi plus tard, à partir de 1993, dans lAude, lHérault et le Gard, une
quarantaine dagglomérations de ce type se trouvent médiatisées à des fins
prétendument touristico-économiques, site internet à lappui, par lAssociation
des Villages Circulaires du Languedoc, sous l'appellation générique de « circulades », véritable néologisme forgé pour
les besoins de la cause (Pawlowski 1992). Mais de quelle cause sagit-il
exactement ?
- Si
l'on prend la peine d'observer l'arrière-plan de cette entreprise et les idées qui lont
fait émerger, il est clair qu'elle repose sur une vision fictive de l'histoire. Dans ce
domaine, le Moyen-Age languedocien a déjà su produire de beaux exemples dhistoire
fiction, simposant comme des vérités intangibles aux yeux du grand public. On se
souvient des silos comblés du Tarn interprétés comme des « fosses à offrandes » à destination religieuse
(Bordenave, Vialelle 1973), mais aussi des stèles discoïdales, simples signalisations de
sépultures néanmoins appelées « croix cathares » ou recelant des signes
puisés dans une prétendue symbolique cathare (Nelli 1966). Dans la même veine, inutile
dinsister davantage sur les incontournables « châteaux cathares » qui
renvoient à lun des moments clés de lhistoire languedocienne, la Guerre
albigeoise (Poisson 1998). Avec les « circulades », léchelle de lobjet
change et se porte sur des ensembles villageois toujours vivants, hérités des siècles
médiévaux, pour rencontrer les identités locales contemporaines.
- Linvention
des « circulades » et leur médiatisation sont dès le départ associées à
la collectivité régionale du Languedoc-Roussillon et à son soutien financier (Pawlowski
1992, Blanc 1996). Cest dans ce contexte quau début des années 1990,
intervient Krzysztof Pawlowski, un architecte-urbaniste dorigine polonaise installé
en France depuis 1982, spécialiste de la protection des villes historiques. Les
Languedociens se voient alors révéler un trésor jusque là inaccessible à leur
regard : les villages ronds, rebaptisés « circulades ». Le statut détranger
de Krzysztof Pawlowski, venu ouvrir les yeux des indigènes sur leur propre environnement,
nest pas sans rapport avec le succès de leffet « circulade ». En
effet, si lon suit notre auteur, la rotondité de certains villages et la fréquence
de cette disposition seraient restées inconnues, non seulement des habitants eux-mêmes
mais aussi des chercheurs locaux, historiens ou archéologues. On touche ici à la
première imposture générée par les « circulades », étant donné quune
cartographie de trente ans antérieure mettait déjà en évidence la fréquence des
formes circulaires villageoises en Languedoc (Soyer 1963).
- Les
« circulades » procèdent dabord de la fascination pour la forme
circulaire la plus géométrique, surtout lorsquelle renferme un parcellaire
radio-concentrique. Doù la volonté de dresser linventaire des villages
présentant un cercle dans leur plan, dun bout à lautre du Languedoc. Cest
bien laspect morphologique stricto sensu qui est alors mis en avant, faisant
passer le contenu de la forme au second plan par la focalisation abusive sur les ensembles
les plus spectaculaires, compromettant ainsi leur interprétation historique (Baudreu
1992). Trois idées principales président à la justification des
« circulades » dans lesprit de leur inventeur, mettant en exergue une
unicité languedocienne en matière de formes urbaines et villageoises. En premier lieu,
ces agglomérations signeraient ni plus ni moins, la naissance de lurbanisme à léchelle
de lEurope par la projection au sol de formes planifiées. Celles-ci résulteraient
ensuite dun procédé d« arpentage » spécifique fondé sur lutilisation
du piquet central et de la corde matérialisant le rayon du cercle à tracer. Enfin, la
conception et la réalisation dagglomérations circulaires ne peut être le fait que
dun pouvoir éminent, issu de la haute aristocratie, en loccurrence la famille
des Trencavel de Carcassonne-Béziers, à la fin du XIème et au début du XIIème
siècle. Autant dinterprétations qui ont déjà été réfutées sur le plan
historique et qui invalident le terme même de « circulade » (Baudreu 1992 et
1993, Débax 1996, Debord 1996).
- Quoi
quil en soit, à côté de leur discrédit scientifique, les
« circulades » ont obtenu une petite audience auprès de rares historiens
professionnels mal informés (Heers 1990 : 119, Favier 1993 : 275) et une place non
négligeable auprès du grand public en Languedoc. Limage si séduisante et si
rassurante du cercle géométriquement parfait a sans doute beaucoup contribué à ce
succès, surtout auprès des élus locaux en quête dimages identitaires ancrées
dans le patrimoine historique. Le fait na pas échappé à Gérard Chouquer,
historien des paysages, lorsquil relève les errements de plusieurs chercheurs en
prise avec la forme circulaire : «
Krzysztof Pawlowski a proposé de
rapporter à lan mille, et au pouvoir dune puissante famille comtale, la forme
ronde de nombreux villages languedociens. Dotant ces formes urbaines dun savoureux
néologisme, les circulades, les ingrédients se trouvaient réunis pour une
exploitation régionaliste et identitaire des plus douteuses, sur la base dune
hypothèse hardie et simplificatrice. Décidément, le pouvoir ancien (et actuel) fascine
les chercheurs, et le Languedoc est une terre délection de ces
rapprochements : ici un député-maire en pince pour le carré des Romains, tandis quailleurs
un président de Région flirte avec les cercles féodaux. On suggère que les autres
élus se contentent du losange et du triangle, eux qui ne sont pas partis assez vite dans
la course aux figures géométriques emblématiques » (Chouquer 2000 : 66-67).
- Désignant
des villages ou des petites villes, il était inévitable que les
« circulades » rencontrent un écho favorable, en particulier auprès des
maires. Loccasion était trop belle de réactiver ou de prolonger le
campanilisme : « Notre village est rond, celui dà côté ne lest
pas », ou encore : « Notre village est rond et celui dà côté lest
moins que le nôtre ». A lheure du tout patrimoine et du tout valorisable,
sous couvert de développement local, se réaffirment ainsi des identités locales
fondées sur les classiques différences de voisinages, déjà traditionnellement
incarnées dans les sobriquets collectifs des communautés ou les infimes variations
dialectales entre villages (Fabre 1982).
- Loriginalité,
sinon le paradoxe des « circulades » est de vouloir fédérer des localités,
uniquement à partir de leur forme, mettant donc en avant une identité locale forte mais
cependant partagée à léchelle régionale. Cette « identité » sest
vue rapidement associée à une sorte de label permettant dafficher un logo
spécifique et constituer ainsi « larchipel des circulades » selon lexpression
dYves Rouquette qui consacra une exposition à ce thème dans le cadre du Centre
International de Documentation Occitane (Béziers), en 1994-95. Lintérêt dun
occitaniste tel quYves Rouquette pour les « circulades » nest pas
anodin. Le prétendu réseau des villages ronds a été vécu comme un vecteur fort de lidentité
régionale, renvoyant à une époque où les terres languedociennes se trouvaient hors de
portée politique du pouvoir royal allogène. Cest de plus la dynastie des
Trencavel, dernier haut lignage autochtone détruit par la Croisade contre les Albigeois,
qui est mise en scène dans la prétendue fondation des villages ronds, en particulier par
lentremise de Bernard Aton Trencavel agissant tel un démiurge (Rouquette 1993). Et
lorsque lopportunité de lappellation « circulade » se trouva
contestée, Yves Rouquette ne fut alors pas en reste pour proposer un autre néologisme,
les « redondes », terme qui aurait été en parfaite symbiose avec la langue
locale (occitan redond : rond).
- Il
est en effet très révélateur que lun des grands noms de loccitanisme
contemporain ait pris fait et cause pour les « circulades » et pour son
« inventeur », si durement dénigré par la « science
officielle », forcément aveugle et inepte, surtout si elle est dorigine
universitaire. Un tel soutien coïncide avec le moment où la collectivité régionale
comprit un peu tard que les travaux de K. Pawlowski étaient loin de faire lunanimité,
faute de fondements scientifiques suffisants. Une table ronde fut alors co-organisée à
la va-vite par la Région Languedoc-Roussillon et les représentants de la D.R.A.C., en
février 1993, sur la morphogenèse du village médiéval, afin de calmer le jeu autour dune
polémique inattendue et qui mettait plus dune personne dans lembarras (Fabre,
Bourin, Caille, Debord 1996). Mais il était bien sûr impossible que les débats entre
chercheurs parviennent à modérer ou à infléchir les velléités de lAssociation
des Villages circulaires du Languedoc, dans la mesure où le Président de Région et le
responsable du Ministère de la Culture chargé de lInventaire général étaient
présents pour cautionner lentreprise, tout au moins pour ne pas la contrarier. De
son côté, le président de lAssociation des villages circulaires sexprima au
nom du « respect de la pierre, du patrimoine, des anciens » en souhaitant que
les « circulades » génèrent un « tourisme culturel » et
« des retombées économiques » afin de freiner « la désertification
qui touche nos campagnes » (Sénégas 1996).
- A
lissue de la rencontre, lécart entre les préoccupations des chercheurs dune
part et des collectivités dautre part était patent. La communauté des historiens
sefforça de traiter le thème des formes villageoises en mettant en avant la
prudence, la nuance, les questions résolues et les interrogations subsistantes (Hélas
1993, Baudreu 1996, Hélas 1997-98). Les élus locaux attendaient tout autre chose :
des signes emblématiques simples destinés à marquer publiquement une spécificité,
régionale et /ou communale, des objets symboliques aisément communicables et si possible
capables de peser sur léconomie locale. Les « circulades » apparaissent
bien à la croisée de toutes ces aspirations qui viennent aujourdhui revisiter lhistoire
pour imprimer de nouvelles références, même fictives, au sein de territoires en quête
didentité.
- Ainsi
a pu naître une signalétique spécifique aux « circulades », conçue comme
un produit touristique tel que celui mis en place pour les bastides du Sud-Ouest, mais
prenant appui dans ce dernier cas sur une réalité historique beaucoup plus tangible
(Montferrand 1988). Les deux types dagglomérations ont malgré tout en commun davoir
suscité lécriture dune histoire magnifiée, au service dun
particularisme régional. En effet, les villages ronds de K. Pawlowski sont associés à
une histoire fiction dans un Midi réinventé, à linstar des bastides du bassin
aquitain, longtemps présentées à tort comme des espaces dégalité et de liberté
municipale, symboles dun Midi aquitain accusant un stade avancé de civilisation et
jaloux de sa spécificité aux XIIIème et XIVème siècles (Berthe 1988, Pujol 1991,
Berdoulay et Bielza de Ory 2000).
- A
lentrée de certaines agglomérations circulaires, des panneaux affichent donc un
logo symbolisant le village rond, souligné par une légende lapidaire :
« Circulades. 1000 ans dhistoire », formule qui vient rappeler les
vertus de lancienneté surtout lorsquelle plonge ses racines dans le
Moyen-Age. Cette signalétique vise à faire connaître « un urbanisme roman
méconnu » et « unique en Europe », même si des formes analogues sont
décelables hors du Languedoc, même si le village voisin non circulaire peut aussi
revendiquer un millénaire dhistoire, même si le visiteur lambda ne peut
réellement apprécier la forme radio-concentrique quen vue aérienne, même sil
ne pourra être que rarement conduit jusquà un monument remarquable à lintérieur
de la fameuse « circulade ». Lessentiel nest pas dans la
pertinence historique, ni même dans la valorisation touristique effective, mais réside
plutôt dans lemblème et dans le consensus quil va dégager au sein de la
commune.
- Concrètement,
comment telle ou telle commune en est-elle venue à adopter le logo
« circulade » ? Comment y fait-elle éventuellement adhérer un discours
identitaire localiste, support dune histoire où les aspects fictifs seront mis plus
ou moins en avant ? Les « circulades » ne sont-elles quune affaire délus
locaux, pouvant être éventuellement instrumentalisées dans les démarches dintercommunalités ?
Ou sont-elles le marqueur dune nouvelle identité reconnue et partagée par les
populations villageoises concernées ? Une enquête précise reste ici ouverte à lethnologue,
notamment dans les lieux où les « circulades » sont données à voir avec le
plus dostentation : site internet spécifique, programme annuel danimation
intitulé « De circulade en circulade » dans lAude, Fête médiévale de
« La circulade » à Paulhan dans lHérault. Sans compter avec les
villages qui ne présentent pas à proprement parler de plans ni circulaires, ni
radio-concentriques, mais qui sapproprient spontanément lappellation
« circulade »
-
- [1][1] Lauteur de cette contribution a été directement
impliqué dans la controverse dordre historique née autour des travaux sur les
villages circulaires du Languedoc, travaux qui ont vulgarisé lappellation et le
concept de « circulade » à partir de 1992. Le but de ces lignes nest
pas de prolonger laspect polémique du dossier mais de tenter déclairer les
modalités dadoption des « circulades » par les élus locaux et/ou le
grand public.
|
- Références
bibliographiques
-
- BAUDREU Dominique, 1992, Compte
rendu de l'ouvrage de PAWLOWSKI Krzysztof, Circulades languedociennes de lan
Mille. Naissance de lurbanisme européen, Montpellier, Presses du Languedoc,
1992, in Heresis, 18, pp. 95-100.
- BAUDREU Dominique, 1993,
« Recèrca istorica e vulgarisacion : « las circuladas », Occitans !,
57, pp. 16-17.
- BAUDREU Dominique, 1996, Compte
rendu de l'ouvrage de FABRE Ghislaine, BOURIN Monique, CAILLE Jacqueline, DEBORD André
(dir.), Morphogenèse du village médiéval (IXe XIIe siècles). Actes de la
table ronde de Montpellier, 22-23 février 1993, Cahiers du Patrimoine, 46, LInventaire
/ Association pour la connaissance du patrimoine en Languedoc-Roussillon, 1996, in Heresis,
26-27, pp. 182-186.
- BERDOULAY Vincent, BIELZA de
ORY Vicente, 2000, « Pour une relecture de lurbanisme médiéval :
processus transpyrénéens dinnovation et de diffusion », Sud-Ouest
Européen, 8, pp. 75-81.
- BERTHE Maurice, 1988,
« Naissance dun mythe : la bastide du Sud-Ouest », in Bastides
méridionales, Mission daction culturelle en milieu scolaire, Académie de
Toulouse. Toulouse, Amis des Archives de la Haute-Garonne, pp. 7-13.
- BLANC Jacques, 1996,
« Ouverture », in FABRE Ghislaine, BOURIN Monique, CAILLE Jacqueline,
DEBORD André (dir.), Morphogenèse du village médiéval (IXe XIIe siècles).
Actes de la table ronde de Montpellier, 22-23 février 1993, Cahiers du Patrimoine,
46, LInventaire / Association pour la connaissance du patrimoine en
Languedoc-Roussillon, pp. 11-13.
- BORDENAVE Jean, VIALELLE
Michel, 1973, La mentalité religieuse des paysans de lAlbigeois médiéval.
Toulouse : Privat.
- CHOUQUER Gérard, 2000, Létude
des paysages. Essais sur leurs formes et leur histoire. Paris : Ed. Errance.
- DEBAX Hélène, 1996,
« Les Trencavel et le ius munitionis au XIIe siècle daprès le
cartulaire des Trencavel », in FABRE Ghislaine, BOURIN Monique, CAILLE
Jacqueline, DEBORD André (dir.), Morphogenèse du village médiéval (IXe XIIe
siècles). Actes de la table ronde de Montpellier, 22-23 février 1993, Cahiers du
Patrimoine, 46, LInventaire / Association pour la connaissance du patrimoine en
Languedoc-Roussillon, pp. 157-163.
- DEBORD André, 1996,
« Bilan et conclusion des travaux », in FABRE Ghislaine, BOURIN
Monique, CAILLE Jacqueline, DEBORD André (dir.), Morphogenèse du village médiéval
(IXe XIIe siècles). Actes de la table ronde de Montpellier, 22-23 février
1993, Cahiers du Patrimoine, 46, LInventaire / Association pour la
connaissance du patrimoine en Languedoc-Roussillon, pp. 279-285.
- FABRE Daniel, 1982,
« Préface », in ACHARD Claude, Les uns et les autres. Dictionnaire
satirique des sobriquets collectifs de lHérault. Béziers : C.I.D.O.,
pp. 7-10.
- FABRE Ghislaine, BOURIN
Monique, CAILLE Jacqueline, DEBORD André (dir.), 1996, Morphogenèse du village
médiéval (IXe XIIe siècles). Actes de la table ronde de Montpellier, 22-23
février 1993, Cahiers du Patrimoine, 46, LInventaire / Association pour la
connaissance du patrimoine en Languedoc-Roussillon.
- FAVIER Jean, 1993, Dictionnaire
de la France médiévale. Paris : Fayard.
- GUIRAUD Alexandre, 1843, Le
cloître de Villemartin. Poésies. Paris : Furne.
- HEERS Jacques, 1990, La
ville au Moyen Age. Paris : Fayard.
- HELAS Jean-Claude, 1993,
« Chronique internationale », Morphogenèse du village médiéval. Montpellier, février 1993, Heresis,
20, pp. 125-128.
- HELAS Jean-Claude, 1997-98,
« Morphogenèse du village médiéval, IXe-XIIe siècles. (Compte rendu) », Etudes
héraultaises, 28-29, pp. 223-225.
- MONTFERRAND A, 1988, « La
réhabilitation des bastides de Midi-Pyrénées : lavènement dun nouveau
produit touristique dans le Sud-Ouest », in Les Cahiers de la Section française
de lICOMOS, 9, (Permanence et actualités des bastides), pp. 115-117.
- NELLI René, 1966, Le musée
du catharisme. Toulouse : Privat.
- PAWLOWSKI Krzysztof, 1992, Circulades
languedociennes de lan Mille. Naissance de lurbanisme européen.
Montpellier : Presses du Languedoc.
- POISSON Jean-Michel, 1998,
« Les châteaux de lAude et la catharisation. Tuez-les tous,
Dieu reconnaîtra les siens ! », Patrimoine et passions identitaires,
Actes des Entretiens du Patrimoine, Paris, 6-8 janvier 1997. Paris : Fayard /
C.N.M.H.S. - Editions du Patrimoine, pp. 219-226.
- PUJOL Florence, 1991, « Lélaboration
de limage symbolique de la bastide », Annales du Midi, t. 103, pp.
345-367.
- ROUQUETTE Yves, 1993,
« Circuladas de lan Mil », Occitans !, 53, pp. 4-5.
- SENEGAS Jean, 1996,
« Ouverture », in FABRE Ghislaine, BOURIN Monique, CAILLE Jacqueline,
DEBORD André (dir.), Morphogenèse du village médiéval (IXe XIIe siècles).
Actes de la table ronde de Montpellier, 22-23 février 1993, Cahiers du Patrimoine,
46, LInventaire / Association pour la connaissance du patrimoine en
Languedoc-Roussillon, pp. 15-16.
- SOYER Jacqueline, 1963,
« Un village à double structure : Bram », Photo-Interprétation,
6, fasc. 7.
- RETOUR AUX PAGES D'ACCUEIL
|
- N°4
Printemps 2002
MÉMOIRES DES LIEUX
- Sommaire
|
|
|
- [1][1] Lauteur de cette contribution a été directement
impliqué dans la controverse dordre historique née autour des travaux sur les
villages circulaires du Languedoc, travaux qui ont vulgarisé lappellation et le
concept de « circulade » à partir de 1992. Le but de ces lignes nest
pas de prolonger laspect polémique du dossier mais de tenter déclairer les
modalités dadoption des « circulades » par les élus locaux et/ou le
grand public.
- Texte
sur internet
-
|